« Les enfants d’Israël campèrent, chacun dans son camp, chacun sous son fanion et leurs armées »
Le concept des fanions, auquel fut exposé le peuple d’Israël pour la première fois, apparut à l’approche du Mont Sinaï. Lorsqu’ils furent confrontés aux visions divines, ils virent les anges du service porter des fanions. Ils jalousèrent les anges et en voulurent à leur tour.
Les fanions antiques étaient composés d’une bande de tissu qui portait les couleurs de la tribu, et sur laquelle on brodait son sigle.
Le symbole de la tribu est déterminé et choisi à la suite d’un événement particulier ou par rapprochement avec la bénédiction du patriarche à chacun des pères des tribus.
La couleur du fanion était aussi celle de la pierre précieuse portée par le pectoral et représentant chaque tribu.
Le rôle des fanions était d’indiquer les emplacements concrets de chaque groupe au sein du camp, à l’intention de ceux qui revenaient de l’extérieur. Chaque tribu réalise la mission qui lui est propre. Chacun est informé de l’aspect de son drapeau et de son emplacement.
La subdivision et la particularité de chaque tribu considérée séparément, incarnaient l’union de leur ensemble, la fédération nationale.
Chacun selon son fanion, selon le signe représentatif de sa maison patriarcale, campera. Les enfants d’Israël camperont autour de la Tente d’Assignation.
Chacun s’adapte à la tribu à laquelle il se rattache selon la racine de son âme et de la volonté de celle-ci de réaliser sa mission en ce monde, c’est pourquoi personne ne jalousait son prochain.
Son fanion est rouge. Un dessin de mandragores y est brodé. Ils symbolisent les mandragores que Ruben avait cueillis pour sa mère.
Sa couleur est le vert. Le symbole est la ville de Sichem, car elle rappelle l'acte de vengence de Chimon contre les habitants de la ville de Sichem qui avaient autorisé le viol de sa sœur Dina.
Le drapeau est composé de trois couleurs : blanc, noir et rouge. Le symbole était la représentation du pectoral. Il correspondait au travail de la tribu de Lévy dans le Temple.
La couleur du drapeau était semblable à celle du ciel. Le symbole qui y était représenté était un lion, allusion à la bénédiction de son père Jacob avant sa mort : "Yéhouda est un lionceau".
La couleur du drapeau est entre le gris et le bleu. Le symbole brodé sur le drapeau associe le soleil et la lune. Il représente la connaissance et la science des membres de la tribu, dont il est dit qu'ils savaient calculer les cycles des astres et déterminer le calendrier hébraïque.
Son drapeau est blanc. Un navire y est brodé, comme il est dit : «Zabulon séjournera sur les bords de mer». La tribu de Zabulon prenait la mer afin d'acheter et de vendre des marchandises.
La couleur du drapeau est tachée. Et dessus était brodé le dessin d'un serpent, comme son père Jacob le bénit avant sa mort : Que le serpent soit mon chemin.
Son drapeau est violet. Une gazelle y est brodée, d'après le verset : "Naphtali est une gazelle dépêchée".
Son drapeau représente un mélange de couleurs : le gris, résultant du mélange du blanc et du noir. Un camp militaire d'un bataillon y est représenté, selon la bénédiction de Jacob : "Gad, un bataillon se rassemblera autour de lui".
Le drapeau d'Acher est verdâtre et transparent. On y trouve la broderie d'un olivier, étant donné que sa région regorge de la présence de cet arbre et de l'huile de son fruit.
Son drapeau est noir. Il comporte deux symboles : un oryx pour les descendants de Ménaché, et un taureau our ceux d'Ephraïm.
Son drapeau rassemble les couleurs de tous les autres drapeaux. Un loup y est brodé comme symbole, conformément au verset : "Bényamin est un loup dévorant".
Il doit être doté d’une belle présentation et être sage, grand de taille, riche. Il doit se distinguer par son statut social des autres Cohanim, ainsi que par son rôle, ses obligations et les commandements qui le touchent en particulier.
Le Cohen Gadol se distingue des autres Cohanim par ses vêtements. Ils sont au nombre de huit :
Pantalon | Tunique | Ceinture | Couvre-chef | Manteau | Ephod | Pectoral | Ornement frontal.
Le pectoral est le premier à être cité, ce qui témoigne de son importance et de son grade.
Dans le commandement détaillé, le pectoral intervient après l’éphod. L’éphod est la première réalisation exigée. C’est la base de la réalisation du pectoral. L’éphod et le pectoral représentent un tout. Ils sont liés l’un à l’autre, afin que la finalité du pectorale puisse s’exprimer. L’emplacement du pectoral sur le corps du Cohen Gadol est le cœur de l’affaire. Sa signification est immense pour tous les intervenants contemporains.
Envers le Créateur, il s’agit qu’Il se souvienne de son peuple. Envers les tribus, et jusqu’au dernier de leurs membres qui se reconnaît par son nom et son fanion, il s’agit du courage et de la responsabilité de les porter sur ses épaules. Et envers lui-même, et pour la vérité intérieure qui est en lui, il s’agit de s’acquitter de son rôle fidèlement, dans la considération d’une égalité générale, à partir de la pureté et la propreté de son cœur.
Ses capacités à servir de lien avec le Créateur, en temps réel, par le biais des «Ourim vé-Toumim» [Nom inséré dans le pli du pectoral], ont pour finalité de mettre en œuvre la véritable justice, tandis qu’il porte sur son cœur leurs noms.
Le rassemblement des finalités et des désignations de chacune des tribus séparément et de toutes les tribus ensemble, par le biais de la transmission des vertus énergétiques des pierres, et l’obtention dans la transparence de la volonté du Créateur, directement sur son cœur, est éclairé par la sagesse et l’amour.
L’emplacement sur le corps du Cohen Gadol du pectoral est le cœur de l’affaire. L’ensemble des tribus, jusqu’à leur dernier membre, reconnaissent leur nom et leur fanion directement avec le cœur, par la connexion spirituelle du Cohen Gadol et du peuple.
Les «Ourim vé-Toumim» sont intégrés aux pierres précieuses du pectoral, l’outil de la réalisation de la justice.
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